• Cet extrait de JT s'intéresse à Jérémy Corbyn, un homme politique britannique, chef du "Labour" britannique en 2015.
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    En Grande-Bretagne, à peine élue à la tête du parti travailliste, Jeremy Corbyn s’est rendu à la manifestation à Londres en soutien aux réfugiés. Un geste qui cadre bien avec le cap annoncé par le nouveau patron du Labour : « À gauche toute ! » Jeremy Corbyn qui dit se sentir plus proche de Syriza et Podemos que de Tony Blair. Sourire discret aux lèvres, la nouvelle star du parti travailliste accueille sa victoire avec flegme. Pourtant elle est écrasante ! Près de 60 % des voix en sa faveur. Premier geste de Jeremy Corbyn : féliciter ses trois rivaux, mais qu’on ne s’y trompe pas ! Ce sexagénaire aux allures de prof est un pur produit de la gauche radicale. « Je voudrais remercier d’avance tous ceux qui œuvrent avec nous pour remporter de grandes victoires, pas seulement pour le parti travailliste, mais pour notre société tout entière. Nous ne sommes pas obligés de subir les injustices et les inégalités. La pauvreté n’est pas inévitable. Les choses peuvent et vont changer ! » Quasi inconnu il y a encore quelques mois, cet admirateur de Karl Marx veut taxer davantage les riches, renationaliser le rail et l’énergie, se défaire de l’armement nucléaire, un vrai retour aux années 80 pour ces détracteurs côté conservateur, David Cameron en tête ! Il n’empêche, ce retour vers le passé sonne comme une révolution, à en croire la corbynmania qui s’est emparée d’une bonne partie du pays. « C’est vraiment le champion des petites gens comme nous. » « Les personnes ordinaires peuvent être entendues. » Le nouveau leader du Labour est surtout un anti, anti austérité, antimilitariste, anti Tony Blair et son modèle social démocrate. Mais Corbyn doit maintenant éviter la fuite des centristes et conduire son parti vers les législatives de 2020.
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