• Sur les toits du restaurant "La Tour d'Argent", on trouve des abeilles et un miel de qualité.
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    Retour dans le quartier de l’ile de Cité, c’est l’antique berceau de la ville de Paris que l’on appelait autre fois Lutèce. Les touristes s’y pressent pour visiter Notre Dame, et les fins gastronomes pour découvrir de grands restaurants étoilés. André Terrail a hérité de La Tour d’argent et de sa terrasse où des abeilles travaillent pour ses clients. Ça va, Nicolas ? Très bien et vous ? Ce n’est pas encore complètement du miel, c’est plus du nectar. Et là, les abeilles sont en train de transformer le miel en nectar, c’est pour ça qu’elles sont la tête plongée. On voit même la langue là qui sort. C’est quand même fantastique d’avoir son propre miel. Et quand on sert le thé au client avec une petite présentation, avec le pot de miel de La Tour d’argent des toits du restaurant. En fait, le client a une cuillère, s’il veut terminer le pot à lui tout seul, il peut. Mais, il prend sa cuillère et il a le miel qui a était fait exactement à l’étage au-dessus. Donc, c’est magique pour le client. Et en fait, le client s’attend… il faut qu’on lui fournisse des histoires comme celle-là. Du producteur au consommateur et un environnement propice à cette activité. Les abeilles, en fait, se portent très très bien en ville. Il y a plein de fleurs à disposition. Il y a les jardins devant Notre-Dame, il y a le Jardin des plantes… Il y a toutes les jardinières devant les appartements et en fait, elles ont vraiment de quoi faire. Et voilà, pour que le chef puisse gouter. C’est quand même extra ! Il y a un peu de cire avec. Un met délicat produit en toute petite quantité, et dont la dégustation s’apparente à celle des plus grands vins. Moi, ce qui est très impressionnant par rapport au miel que l’on peut gouter dans le commerce, c’est la complexité en fait, c’est la diversité des fleurs. Et puis il a vraiment une belle longueur en bouche, une belle tenue. Et puis surtout, il est magnifique. C’est top ! Top top top. Bon, bien, bon boulot, hein ! Les abeilles sur les toits de Paris, une longue histoire qui commence encore avec Napoléon qui autorise à l’époque seulement 700 ruches. Aujourd’hui, il n’en reste plus que 150 environ. À Paris, il y a toujours eu des abeilles depuis le début de Paris. Et contrairement à ce qu’on peut penser, il y a moins d’abeilles au jour d’aujourd’hui qu’avant. Nos arrière-arrière-grands-parents avaient tous des ruches au fond de la cour tout simplement pour avoir du sucre, pour le café, pour la pâtisserie, etc. Il n’y avait pas de sucre, le sucre blanc que l’on a, le sucre de betterave n’existait pas à l’époque. Le miel était indispensable, et les abeilles pour pouvoir nourrir la famille. Aujourd’hui, ce miel est utilisé directement en cuisine pour sublimer les plats. Bonjour tout le monde ! Le chef est là ? Un nectar qui inspire visiblement le chef et toute son équipe. M. Terrail bonjour ! Vous allez bien ? Bien et vous ? Très bien ! Bon, on va utiliser ça tout de suite. On va essayer de le travailler le plus simplement possible avec une petite brousse de brebis pour ressortir les parfums du miel. On va mettre quelques fruits à coque un peu torréfiés. Et là, le plus important. Et voilà, il n’y a plus qu’à déguster ! Ça n’a pas l’air mauvais, hein ! Là, on ne peut pas faire plus direct, des abeilles à l’assiette. Petite merveille ! C’est une recette très sobre, mais très fine et je pense qui met vraiment en exergue la qualité et la complexité du miel qu’on peut avoir encore une fois un étage au-dessus. Des abeilles qui bourdonnent à deux pas de l’ile de la Cité ou plus loin sur le toit de l’Opéra, de l’Assemblée nationale ou encore du Grand Palais.
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